vendredi 27 juin 2008

Vins - Une folie oenologique

J'avais découvert au détour d’un repas et d’un verre, je m’étais enthousiasmée pour un vin … un blanc sec (ou demi sec) accompagnant avantageusement des noix de Saint-Jacques.
Je suis partie à sa recherche en voulant en servir au repas blanc en l’honneur de l’anniversaire de MinedeRien (qui est une fan de coquilles saint jacques et donc pour son anniversaire tous les mets étaient blancs (de l’apéro boudins blancs poelés, radis/mozarella, chips de crevettes et cocktails White Russian, jusqu’au dessert soufflé de coco poudré et litchis en passant par le plat noix de Saint Jacques marinées à la noisettes poelées sur fondue d’oignon et fondu de blancs de poireaux et chèvre chaud dans poires blanches pochées). J'ai pourtant recherché ce vin en vain. Le délais étant un peu court. Nous avons, à la place, bu un Chateauneuf-du-Pape blanc 2005 (excellente année pour les Châteauneuf du pape - plusieurs sont classés par Wine Spector) qui est devenu un peu mon immanquable – j’aimerai d'ailleurs passer à autre chose.
Mais, je ne me démonte pas sur l’idée de reboire de ce breuvage au nom fait pour me plaire ! Et j’appelle directement les producteurs. Producteurs qui sont au nombre de deux Valérye Mordelet & Jean-Daniel Kloecklé qui, très gentiment, m’envoient la liste des cavistes en proposant et des endroits où en boire à Paris. Et justement Le Mat-de-cocagne et moi cherchons un endroit où nous poser pour se retrouver… et j’ai quelques invitations en retard.
Le mardi, j’appelle les rares caves à vins de la liste pour savoir si ils en ont toujours et peuvent nous en servir. Le SEUL qui répond par la positive est le patron de la Zygothèque, rue de Tolbiac, à Paris, Métro Bibliothèque Francois Mitterand.
J'y convie les amis susceptibles d'apprécier l'exercice. Nous y allons et serons accueillis comme des rois. L’endroit est pourtant uniquement restaurant mais ils acceptent de nous servir exceptionnellement uniquement pour "boire". L’équipe des serveurs jouent mon jeu de dégustation du premier verre en aveugle, ne montrant pas la bouteille à mes invités. Nous sommes 6 autour de la table.
Puis, en plus de nous servir incroyablement bien, on nous change les verres (nous essaierons une bouteille du vin sur lequel j’avais flashé et une bouteille de l’autre cru) et on nous apporte de-ci, de-là gentiment d’excellents, voire succulents antipastis (toasts de fois gras fin, asperges poêlées au balsamique, …)
Un très grand merci au Patron et son équipe pour l’accueil vraiment chaleureux que nous avons eu, pour le temps pris à papotter vin. Car oui le patron de ce restaurant (qui affiche plus de 95 marques différentes de whisky) sait parler de sa carte, de ses choix. Le Mat-de-Cocagne le provoque gentiment sur l'absence totale - sur une carte pourtant originale et diversifiée - de vins alsaciens. Ce sont des vins d'un producteur du côté de Montlouis.
Le premier un sec de 2005 est bien frais. Il pleure bien. Sa couleur est très claire et son nez est extraordinaire. Mat de Cocagne dira qu'il est boisé. Je ne saurais en dire au
Le second est un demi sec 2005, autre vin du même producteur. Je le trouve plus « calme » (ca ne doit pas se dire ainsi) au nez et beaucoup acide en bouche. Je sais que ça peut être considéré comme une qualité mais après l’autre vraiment je suis moins emballée.
Clairement, parmi les convives un seul dira préférer le second au premier.
Là-dessus le patron nous propose une des premières cuvées du même producteur, donc plus vieux. Là, nous ne serons ravis de la suggestion et de l’attention du patron mais pas forcément emballés par le vin, trop frais cette fois, et moins… abouti peut-être et puis trop tard aussi sûrement. Aucun de nous n’a encore mangé.
Trève de faux suspens :
Ce vin est sec. De la région des Montlouis.
Le domaine est
Domaines des Loges de la Folie
Ma préférence- confirmée – va à la Nef des fous en 2005 demi sec
Mais une mention tout de même à l’autre cru Chemin des Loges


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