samedi 27 janvier 2007

Dessert futuriste


Une poitrine en patte d'amande et tétons en fraise !!! 
Un clin d'œil à un livre hallucinant et amusant lu dans une bibliothèque.

samedi 20 janvier 2007

Exotique - Papet vaudois


Goûter et remangé, au Café Romand à Lausanne,
Une saucisse vaudoise (farce à saucisse et choux) accompagné de fondue de poireaux et pommes de terre.

Excellent !!!

Au Café Romand le rituel est génial !
L'assiette arrive. Moi la première bouchée déjà j'aime...
Il faut ouvrir la saucisse.
La fin vient, comme souvent quand c'est bon (quel que soit le domaine), trop vite.
On essuie sa bouche avec la serviette à carreaux bleu, on boit une gorgée de von blanc très frais en se disant que c'était délicieux, vraiment. un peu frustré d'avoir déjà fini.
Et la serveuse revient pour la seconde partie.
Le papet au
Café Romand c'est en deux fois !!!!! Oh yeah !!!!!

mardi 2 janvier 2007

Extraits - Al dente

" Cuisiner peut être une nécessité, une obligation, un geste quotidien, un divertissement ou une véritable passion. Chez moi, c'est une obsession, une maladie. Une maladie lente, peut-être même héréditaire, puisque ma grand-mère, dès l'âge de cinq ans, préparait la soupe debout sur un tabouret. La cuisine a rythmé toute ma vie, très discrètement, sans entraver ni remplacer d'autres passions, clef de lecture pour comprendre le monde et instrument de communication avec les autres. Ce n'est qu'à travers le filtre de la cuisine que je peux relire mon passé, ses blessures et ses bonheurs, ses chagrins et ses désirs, et projeter mon futur. J'aimerais dresser une table où je servirais mes cent recettes pour évoquer, en vrac, l'après-guerre et les années 50, le repas de fiançailles, 1968, la famille, la vie conjugale, les pensées post-conjugales, l'inutile liberté, et les copines bien sûr. "
Une vie al dente Stefania Giannotti

j'ai adoré ce texte qui m'est proche. Je l'ai lu à haute voix le jour où j'ai rencontré C'est moi qui l'ai fait

lundi 1 janvier 2007

Extraits - Gourmandises de Fénelon

Après avoir longtemps vogué sur la mer Pacifique, nous aperçûmes de loin une île de sucre avec des montagnes de compote, des rochers de sucre candi et de caramel, des rivières de sirop, qui coulaient dans la campagne. Les habitants, qui étaient fort friands, léchaient tous les chemins, et suçaient leurs doigts après les avoir trempés dans les fleuves.

Il y avait aussi des forêts de réglisse, et de grands arbres d'où tombaient des gaufres qui tombaient dans la bouche des voyageurs, si peu qu'elle fût ouverte. Comme tant de douceurs nous parurent fades, nous voulûmes passer en quelque autre pays où l'on pût trouver des mets d'un goût plus relevé. On nous assura qu'il y avait, à dix lieues de là, une autre île où il y a avait des mines de jambon, de saucisses et de ragoûts poivrés. On les creusait comme on creuse les mines d'or dans le Pérou. On y trouvait aussi des ruisseaux de sauces à 1'oignon. Les murailles des maisons sont des croûtes de pâté. Il y pleut du vin couvert quand le temps est chargé, et, dans les plus beaux jours, la rosée du matin est toujours du vin blanc, semblable au vin grec ou à celui de Saint-Laurent.

Fénelon "Voyage dans l'île des plaisirs"

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