Et encore un peu de cuisine sud américaine ...
les trois paires de mains de la dernière fois, cette fois.
Puisque nous avions utilisé tout le stock de préparation de Yuca (manioc) que j'avais ramené de Colombie. Je me suis donc rendue à LA boutique colombienne de Paris.
Ce passage à Cumbia fut un pur moment de bonheur.
115 rue du Cherche Midi
Métro falguière (ou duroc)
Une petite boutique avec de tout des bijoux, de la déco, de la musique, des livres,...et des denrées. C'est très chaleureux, clair, chaud, rangé. Un endroit agréble dont vous pouvez vous donner une idée imparfaite sur un site.
Dans le fond, l'épicerie et un espace "salon" on peut s'asseoir (ce que j'ai fait) au son de la musique colombienne et commander des jus de fruits, des empanadas, ...
Y a là une Vénézuélienne qui dsicute avec la patronne de la boutique, je me lance et entamne une discussion. très vite nous sommes assises devant des jus de Lullo, qu'elle fait devant nous et elles me donnent leurs recettes pour des arepas réussies.
Je repars de là, heureuse, enthousiaste, pressée avec de la frine de mais pour des arepas, du yuca pour les pao de queijo de sam et pour mes pandeyuca, et des lullo...
Pour les épices, l'incontournable à Paris est
Izrael, épices du monde
Izrael
30 Rue François Miron
75004 Paris
Tél : 01 42 72 66 23
les trois paires de mains de la dernière fois, cette fois.
Puisque nous avions utilisé tout le stock de préparation de Yuca (manioc) que j'avais ramené de Colombie. Je me suis donc rendue à LA boutique colombienne de Paris.
Ce passage à Cumbia fut un pur moment de bonheur.
115 rue du Cherche Midi
Métro falguière (ou duroc)
Une petite boutique avec de tout des bijoux, de la déco, de la musique, des livres,...et des denrées. C'est très chaleureux, clair, chaud, rangé. Un endroit agréble dont vous pouvez vous donner une idée imparfaite sur un site.
Dans le fond, l'épicerie et un espace "salon" on peut s'asseoir (ce que j'ai fait) au son de la musique colombienne et commander des jus de fruits, des empanadas, ...
Y a là une Vénézuélienne qui dsicute avec la patronne de la boutique, je me lance et entamne une discussion. très vite nous sommes assises devant des jus de Lullo, qu'elle fait devant nous et elles me donnent leurs recettes pour des arepas réussies.
Je repars de là, heureuse, enthousiaste, pressée avec de la frine de mais pour des arepas, du yuca pour les pao de queijo de sam et pour mes pandeyuca, et des lullo...
Pour les épices, l'incontournable à Paris est
Izrael, épices du monde
Izrael
30 Rue François Miron
75004 Paris
Tél : 01 42 72 66 23
et
pan de queijos
Là c'est le Sam qui s'y colle. Il nous avait promis de nous faire goûter ce met argentin.
Il cuisine, dans ma petite cuisine, avec de la farine de yuca... et pendant que nous regardons les photos, écoutons la musique, l'odeur de fromage et de yuca monte... en même temps que les pao gonfle.
C'est la bonheur. Moins gras et largement aussi bon que Bunuelos !!!!
Recette :
Préparation de Pandeyuca
huile
eau
1 oeuf
du parmesan ou fromage râpé
8cl d'eau avec de l'huile et du sel à faire bouillir
a part dans un bol un oeuf avec éventuellement du yaourt
mettre l'huile et eau frémissants sur la farine, ajouter l'oeuf au yaourt et la fromage faire des boules et mettre au four.
Se renseigner - livresquement parlant - sur la cuisine colombienne n'est pas aisé... L'édition en français ne foisonne pas.
En revanche j'ai trouvé pléthor sur la cuisine brésilienne.
En fond musical :
Vico C y bandeleros "La vecinita tiene antojo"
du reaggaton coquin et entrainant
CArlos Vives les albums "Déjame entrar" et "clasocos de la provincia"
Parmi lesquels, j’ai trouvé ce livre beau, intelligent chez Actes Sud.
Signé de Clélia Pisa et Maria José Garcia dont la quatrième de
couverture nous dite qu’elles sont colombiennes
de naissance et vivent en France où elles oeuvrent pour la diffusion
de la culture brésilienne Petit livre aux couleurs rosâtres. Doux.
Agrémenté de reproductions de gravure. Il contient
essentiellement des recettes de plats traditionnels mais replacés en
contexte.
J’y trouve cette « histoire » mythologique du manioc :
« Le manioc – le Manihot utilissima selon la classification savante – est un mot tupi, une des langues indiennes du pays. Une légende raconte comment un grand chef, ayant condamné sa fille à mort parce qu’elle avait mis au monde un enfant en enfreignant les lois de la tribu, fut averti en rêve de surseoir à l’exécution. L’enfant appelé Mani mourut au bout d’un an. Sur sa tombe naquit une plante avec de grandes feuilles. Ensuite la terre s’ouvrit et de belles racines de couleur blanche, la couleur de l’enfant Mani apparurent. D’où leur nom manioc. »
J’y trouve cette « histoire » mythologique du manioc :
« Le manioc – le Manihot utilissima selon la classification savante – est un mot tupi, une des langues indiennes du pays. Une légende raconte comment un grand chef, ayant condamné sa fille à mort parce qu’elle avait mis au monde un enfant en enfreignant les lois de la tribu, fut averti en rêve de surseoir à l’exécution. L’enfant appelé Mani mourut au bout d’un an. Sur sa tombe naquit une plante avec de grandes feuilles. Ensuite la terre s’ouvrit et de belles racines de couleur blanche, la couleur de l’enfant Mani apparurent. D’où leur nom manioc. »
Jean de Léry précise encore dans son Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil (ouvrage qu’il publia en 1580,
à son retour d’expédition ayant le but d’établir une France équinoxiale à Rio de Janeiro)
« Il adviendra quelques fois qu’après que ces racines seront râpées, les femmes faisant de grosses pelotes de la farine fraîche et humide qui en sort, les pressurent et pressant bien fort entre leurs mains, elles en feront sortir du jus presque aussi blanc et clair que le lait, lequel elles retiennent dans des plats et vaisselle de terre, après qu’elle l’ont mis au soleil, la chaleur duquel le fait prendre et figer comme caillée de fromage. Quand on le veut manger, le reversant dans d’autres poêles de terre et les faisant cuire sur le feu comme nous faisons les omelettes d’œufs, il est fort bon ainsi apprêté.
« Il adviendra quelques fois qu’après que ces racines seront râpées, les femmes faisant de grosses pelotes de la farine fraîche et humide qui en sort, les pressurent et pressant bien fort entre leurs mains, elles en feront sortir du jus presque aussi blanc et clair que le lait, lequel elles retiennent dans des plats et vaisselle de terre, après qu’elle l’ont mis au soleil, la chaleur duquel le fait prendre et figer comme caillée de fromage. Quand on le veut manger, le reversant dans d’autres poêles de terre et les faisant cuire sur le feu comme nous faisons les omelettes d’œufs, il est fort bon ainsi apprêté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire