J'avais découvert au détour d’un repas et d’un verre, je m’étais enthousiasmée pour un vin … un blanc sec (ou     demi sec) accompagnant avantageusement des noix de Saint-Jacques.   
          Je suis partie à sa     recherche en voulant en servir au repas blanc en l’honneur de  l’anniversaire de MinedeRien (qui est une fan de coquilles saint jacques  et donc pour son anniversaire tous les mets étaient     blancs (de l’apéro boudins blancs poelés, radis/mozarella, chips de  crevettes et cocktails White Russian, jusqu’au dessert soufflé de coco  poudré et litchis en passant par le plat noix de Saint     Jacques marinées à la noisettes poelées sur fondue d’oignon et fondu  de blancs de poireaux et chèvre chaud dans poires blanches pochées).  J'ai pourtant recherché ce vin en vain. Le délais étant     un peu court. Nous avons, à la place, bu un Chateauneuf-du-Pape  blanc 2005 (excellente année pour les Châteauneuf du pape - plusieurs  sont classés par Wine Spector) qui est devenu un peu mon     immanquable – j’aimerai d'ailleurs passer à autre chose.   
          Mais, je ne me     démonte pas sur l’idée de reboire de ce breuvage au nom fait pour me  plaire ! Et j’appelle directement les producteurs. Producteurs qui sont  au nombre de deux Valérye Mordelet &     Jean-Daniel Kloecklé qui, très gentiment, m’envoient la liste des  cavistes en proposant et des endroits où en boire à Paris. Et justement  Le Mat-de-cocagne et moi cherchons un endroit où nous     poser pour se retrouver… et j’ai quelques invitations en retard.   
          Le mardi, j’appelle     les rares caves à vins de la liste pour savoir si ils en ont  toujours et peuvent nous en servir. Le SEUL qui répond par la positive  est le patron de la Zygothèque, rue de Tolbiac, à Paris,     Métro Bibliothèque Francois Mitterand.   
          J'y convie les amis     susceptibles d'apprécier l'exercice. Nous y allons et serons  accueillis comme des rois. L’endroit est pourtant uniquement restaurant  mais ils acceptent de nous servir exceptionnellement     uniquement pour "boire". L’équipe des serveurs jouent mon jeu de  dégustation du premier verre en aveugle, ne montrant pas la bouteille à  mes invités. Nous sommes 6 autour de la     table.    
          Puis, en plus de     nous servir incroyablement bien, on nous change les verres (nous  essaierons une bouteille du vin sur lequel j’avais flashé et une  bouteille de l’autre cru) et on nous apporte de-ci, de-là     gentiment d’excellents, voire succulents antipastis (toasts de fois  gras fin, asperges poêlées au balsamique, …)   
          Un très grand merci     au Patron et son équipe pour l’accueil vraiment chaleureux que nous  avons eu, pour le temps pris à papotter vin. Car oui le patron de ce  restaurant (qui affiche plus de 95 marques différentes de     whisky) sait parler de sa carte, de ses choix. Le Mat-de-Cocagne le  provoque gentiment sur l'absence totale - sur une carte pourtant  originale et diversifiée - de vins     alsaciens.               Ce sont des vins d'un producteur du côté de Montlouis.
Le premier un sec de 2005 est bien frais. Il pleure bien. Sa couleur est très claire et son nez est extraordinaire. Mat de Cocagne dira qu'il est boisé. Je ne saurais en dire au
Le premier un sec de 2005 est bien frais. Il pleure bien. Sa couleur est très claire et son nez est extraordinaire. Mat de Cocagne dira qu'il est boisé. Je ne saurais en dire au
          Le  second est un demi sec 2005, autre vin du     même producteur. Je le trouve plus « calme » (ca ne doit pas se dire  ainsi) au nez et beaucoup acide en bouche. Je sais que ça peut être  considéré comme une qualité mais après l’autre     vraiment je suis moins emballée.   
Clairement, parmi les convives un seul dira préférer le second au premier.   
       Là-dessus  le patron nous propose une des premières cuvées du même     producteur, donc plus vieux. Là, nous ne serons ravis de la  suggestion et de l’attention du patron mais pas forcément emballés par  le vin, trop frais cette fois, et moins… abouti peut-être et     puis trop tard aussi sûrement. Aucun de nous n’a encore mangé.   
Trève de faux suspens :   
Ce vin est sec. De la région des Montlouis.   
Le domaine est   
Domaines des Loges de la     Folie   
Ma préférence- confirmée – va à la Nef des fous en 2005 demi     sec   
Mais une mention tout de même à l’autre cru Chemin des     Loges   
 



 







