Je viens de lire On n'a pas toujours de caviar de Simmel, roman sur la vie de l'espion "malgré lui", Thomas Lieven. Un roman d'espionnage très très largement entrecoupé de pages de recettes mirifiques.
Avant ces inserts de recettes, on nous accoutume aux talents de cuisinier de notre héros avec cette scène de préparation de salade et d’assaisonnement.
"Nous autres, allemands, sommes capables de faire un miracle économique, mais non pas la salade, dit Thomas Lieven (...)
L'art de préparer la salade s'est aujourd'hui pratiquement perdu. En Allemagne centrale, on la sucre et elle a un goût de vieux gâteau, en Allemagne du Sud, elle est aigre comme de l'herbe à lapins et en Allemagne du Nord les ménagères vont jusqu'à y mettre de l'huile de lin. Saint Lucullus ! Cette huile-là est faite pour traiter les serrures, mais pas de la salade !"
(...)
"Pas balancé, K. Secoué, pour extraire la dernière goutte d'humidité"
(...)
"La salade ne doit jamais entre en contact avec le métal"
(...)
"Pour la sauce,... , on prendra une pincée de poivre, une pincée de sel et une cuillerée à café de moutarde forte. ajoutez un peuf dur finement haché. Beaucoup de persil. Encore plus de ciboulette. Quatre cuillerées d'authentique huile d'olive italienne. (...) et maintenant, un quart de litre de crème, fraîche ou aigre, c'est une question de goût."
Ingrédients pour ma version
2 oeufs durs
4c. à soupe de moutarde forte
Persil frais
Ciboulette fraiche
Huile d'olive
Ricotta
Mixer le tout ensemble !
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